Venus des hôpitaux Saint Vincent de Paul de Dschang, Saint Rosaire de Mbalmayo et de l’Hôpital protestant de Njissé, les bénéficiaires des bourses de formation du prix de l’engagement de Télémédecine édition 2020 sont connus. Il s’agit de Nheghachie Marcel, Tatsinkou Willimina et Awono Herpin, et qui ont obtenu les points requis au terme du concours. Ceux-ci bénéficient d’une bourse de formation allant de 500 à 1500 euros, d’une tablette et d’un bonus internet de 9 mois à compter du mois de novembre 2020.
Cette attribution ne se fait pas de manière hasardeuse elle est basée sur un concours dont les critères sont les suivants : l’activité, la fréquence et la qualité des cas téléchargés sur la plateforme.
L’objectif de ces prix est d’encourager les participants sérieux passionnés de la recherche et de la connaissance à se développer davantage sur le plan professionnel afin d’offrir davantage de services de qualité à leurs hôpitaux et centres de santé pour le plus grand bonheur des patients bénéficiaires indirects. Les centres des boursiers sont également bénéficiaires c’est ainsi que l’Hôpital Saint Vincent de Paul grâce au premier prix obtenu par son participant bénéficiera d’une campagne sanitaire organisée par la Fondation Recover si la pandémie du Corona nous le permet.
A tous ces boursiers nous souhaitons nos vives félicitations et aux autres bonne chance pour l’année prochaine !!
À cause de la pandémie du Covid19 nous avons dû suspendre le programme de Volontariat International pour le moment. Nous attendons l’évolution de la situation mondiale pour pouvoir le reprendre.
Cependant, depuis le programme de Formation, lequel présente un nouveau nom : Formation: renforçant l’avenir, nous avons voulu encourager les formations online et l’utilisation de la plateforme de Télémédecine pour pouvoir rester en contact et continuer la formation de nos professionnels de santé en Afrique.
Grâce à la plateforme de Télémédecine, nous avons déroulé une première formation online en Neurologie depuis le mois de mars jusqu’au mois de juillet 2020. La formation a été sur les Tremblements et Parkinsonisme, les Céphalées et l’Épilepsie. Cette formation nous a permis d’atteindre un bon nombre de professionnels de santé africains (une cinquantaine) de Cameroun. Le profil des professionnels varie : médecins, infirmiers et même des étudiants en Médecine et Infirmerie. Les formateurs ont été 6 neurologues espagnols. Nous avons clôturé la formation avec une séance de Zoom entre les formateurs et les participants de la formation.
Au mois de juin, une fois finie la formation en Neurologie, nous avons commencé une autre formation online, cette fois-ci en Gynécologie-Pédiatrie. Et sur la nouvelle plateforme e-Learning Training de QuironSalud, une plateforme plus adaptée aux formations.
Cette formation Gyné-Pédiatrie est mixte avec des
contenus sur les deux disciplines, à savoir : la prise en charge précoce
du nouveau-né, programme enfant en bonne santé, vaccination, grossesse,
urgences gynécologiques, pathologies, prévention et autres.
Le premier module de Pédiatrie, réalisé pendant les mois juin-juillet, a été suivi par 75 participants, dont les profils sont : médecins, infirmiers, techniciens, agents de gestion, sages-femmes et étudiants en Médecine et Infirmerie. Provenant de différents pays : Cameroun, République Démocratique du Congo, Bénin, Côte d’Ivoire, Madagascar. Les formateurs sont de pédiatres et gynécologues espagnols.
Après, pendant le mois d’août c’était les congés, et la première semaine de septembre nous avons repris les cours avec la deuxième partie du module de Pédiatrie et nous avons eu de nouveaux participants qui se sont y ajouté (une dizaine).
Pour la suite, pendant les mois d’octobre-novembre nous
ferons deux modules de Gynécologie, en décembre le dernier module de pédiatrie
et nous finirons cette formation Gyné-Pédiatrie avec le dernier module de
gynécologie au mois de janvier.
À la fin de chaque module nous faisons une séance
de Zoom avec les formateurs et les participants au cours pour revoir les doutes
et les questions, une façon dynamique de se connaître et se voir virtuellement.
Par ailleurs, nous continuons aussi avec toutes les formations locales lesquelles peuvent se réaliser en dépit de la pandémie.
Alors que la pandémie de covid-19 a touché tardivement les pays africains, la Fondation Recover n’a pas attendu le pire avant d’intervenir. C’est en date du 06 mars 2020 que le Cameroun a enregistré son premier cas de coronavirus, et quelques jours plus tard, la Fondation envoyait déjà des affiches d’information et de sensibilisations aux partenaires locaux.
Pendant que le gouvernement Camerounais statuait encore sur les stratégies à adopter pour barrer la voie à la pandémie, la fondation avait déjà anticipé en demandant aux Centres un état de besoin dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. C’est ainsi qu’en fin mars 2020, la fondation a initié la dotation des Centres en matériel de Covid19. Il s’est agit entre autres :
D’équipement de protection individuelle (Masque faciaux, écrans faciaux, gants de
soins, gants lourds pour nettoyeurs, lunettes faciales, bottes, blouses
jetables, combinaison de protection jetable,
bonnets chirurgicaux, couvres chaussures, alcool pour gel hydro
alcoolique) ;
D’autres équipements (Thermomètres Flash, Concentrateurs d’oxygène, oxymètres de
pools) ;
Tests de dépistage ;
D’autres matériels (Affiches, les fûts pour le lavage de
mains).
Ce matériel d’une valeur d’environ 90 000€ a été envoyé à plusieurs pays d’Afrique comme le Cameroun, le Tchad, la République Démocratique du Congo et la Côte d’Ivoire. Le Cameroun à lui seul a bénéficié d’une dotation de 59 367€ (38 944 752 FCFA) permettant ainsi d’accompagner le gouvernement dans sa lutte contre le coronavirus.
Il convient de relever que cette anticipation et engagement dans la lutte contre la covid19 en Afrique vient juste réaffirmer la mission de la Fondation qui est celle d’assurer un accès à une santé de qualité et pérenne à toutes les personnes d’Afrique. Cette pérennité qui se veut regardante sur toute crise sanitaire pouvant affecter les efforts d’amélioration des systèmes de santé en Afrique.
La satisfaction des Centres ne s’est pas faite attendre, la Fondation a reçu plusieurs messages de gratitude de la part des partenaires locaux qui insistaient sur le fait que la Fondation soit parmi les quelques Organismes qui ont réagi efficacement face à cette pandémie en Afrique alors même que celle-ci faisait ravage en Europe.
Le monde a vécu avec horreur le phénomène de désocialisation généralisée imposée par la pandémie de Covid 19 dont les corolaires dites « mesures barrières », destinées à limiter la propagation du virus, ont renforcé davantage la distanciation sociale suscitant en tous et en chacun le besoin de l’autre.
En effet, dans une société déjà très froide où l’individualisme tend de plus en plus à prendre le dessus sur la famille, ses traditions et ses valeurs, la pandémie du Covid 19 face au confinement forcé a eu comme avantage de ressortir ce sentiment d’humanité en voie de disparition. Ce besoin d’humanité qui nous pousse à être en contact avec l’autre.
La pandémie aura rendu cela possible grâce à « l’ingéniosité digitale et des nouvelles technologies ». Car loin de l’autarcie, le monde digital permet aujourd’hui à notre monde d’être véritablement un village planétaire. Grâce ou à cause du corona l’interconnexion s’est davantage accrue dans pratiquement tous les domaines de la vie dont la santé. En effet, au cours des six derniers mois la santé digitale a connu un tournant important avec la multiplication des plateformes et initiatives de télésanté. Bref, la télémédecine est à son heure de gloire.
Recover, qui est engagée dans cette dynamique depuis 2013, n’a vu dans cette « digitalisation » qu’une opportunité de renforcer son programme auprès d’acteurs qui avant la pandémie étaient encore réticents quant à l’acceptation de la télémédecine comme pratique indispensable du 21e siècle.
La télémédecine qu’est-ce que c’est ?
La télémédecine est un programme qui connecte sur une même plateforme des professionnels de la santé d’Afrique et d’Espagne afin d’offrir aux patients qui n’ont pas les moyens de consulter un spécialiste un diagnostic et un traitement fiable brisant ainsi les barrières de la distance physique. À l’origine Santé 2 .0, aujourd’hui il est désigné sous le vocable de Télémédecine : la santé qui connecte et est présent dans 4 pays d’Afrique : le Cameroun, la République Démocratique du Congo ; la Côte d’Ivoire et le Bénin et regroupe des profils aussi diversifiés que des médecins, infirmiers, sages-femmes, techniciens de laboratoire, etc.
En outre, il a la particularité d’offrir aux participants une formation continue grâce aux cas téléchargés qui en constituent aussi cas d’étude.
Quelle
plus-value par rapport aux autres programmes ?
Outre la
formation permanente et continue et l’aide au diagnostic, la télémédecine a
comme avantage le fait qu’elle offre aux participants des outils
fonctionnels :
Une médiathèque, ou bibliothèque numérique permettant d’obtenir des articles et de la documentation sur des pathologies
Des communautés ou groupes de travail dans lesquelles ils peuvent se mouvoir et échanger sur des sujets spécifiques tel fut le cas de la neurologie en 2019. Et cette année deux nouvelles communautés ont vu le jour :
Un programme actuel et en constante évolution
Face aux dégâts de la pandémie, nous avons mis sur pied tout récemment (le 14 septembre 2020), la communauté COVID-19. C’est un espace de travail dédié à l’accompagnement dans la prise en charge et au partage d’informations autour de cette pandémie. Cette communauté sera animée par des spécialistes espagnols impliqués dans la gestion de la pandémie de COVID 19.
A côté de cette communauté, une autre communauté a vu le jour: lacommunauté soins hospitaliers pour enfants d’Afrique destinée à renforcer les capacités des praticiens africains dans la prise en charge des enfants malades. Cette communauté est un complément de la formation online en Gynécologie Obstétrique et Pédiatrie que les participants suivent sur la plateforme E-Learning Training de Quironsalud. Elle est animée par des pédiatres coopérants de la Fondation, et se développera en Français et Anglais.
Ces communautés sont ouvertes à tous ceux qui désirent y participer et une application est également disponible. Si vous désirez y participer signalez-le via le formulaire :
La télémédecine est très dynamique comme programme et s’évertue sans cesse à rechercher la meilleure façon de répondre aux réalités des participants. Pour ce faire à côté des partages asynchrones, nous organisons également des rencontres physiques qui cette année se feront de manière virtuelle à travers le café de télémédecine prévu en octobre…et nous espérons que vous serez des nôtres.
Par Atchomi Aristide Narcisse, bénévole à DYPAMAK (Cameroun) en Fundación Recover Leer el artículo en español – Traduction de Fátima León Medialdea
Au cameroun comme dans tous les pays du monde la santé reste une priorité, car elle permet d’accélérer le développement du capital humain pour une croissance économique et un développement durable. Chaque pays définit sa politique sanitaire afin de faire face aux différents défis qui s’imposent, c’est ainsi qu’au Cameroun, le secteur de la santé est structuré en trois niveaux (central, intermédiaire et périphérique) et comprend trois sous-secteurs : (i) un sous-secteur public ; (ii) un sous-secteur privé (à buts non lucratif et lucratif); et (iii) un sous-secteur traditionnel. Chaque niveau de la pyramide dispose des structures administratives, sanitaires et de dialogue (voir tableau).
Par Emilie Ngono Assogo, MBA Iae-Poitiers
Point focal Recover
La violence à l’égard des femmes et des filles est l’une des violations des droits fondamentaux les plus fréquentes dans le monde. Elle ne connaît pas de frontières, qu’elles soient économiques, sociales ou géographiques. À l’échelle mondiale, on estime qu’une femme sur trois sera victime de violences physiques ou sexuelles au cours de son existence.
Au Cameroun, neuf femmes sur dix ont été, au moins une fois, victime de violence soit physique, soit sexuelle ou tout simplement émotionnelle de la part de leur partenaire, l’homme qui partage leur vie. Ce problème est un défi pour les communautés qui doivent briser une culture du silence qui souvent maintient l’oppression, la discrimination et la servitude à l’égard des femmes. Continuar leyendo «Violence a l’egard des femmes: cas du Cameroun»
Par Dr NGOUMOU MBURTCHA André Désiré, Gynécologue-Obstétricien
Médecin-chef du Centre Médicalisé Catholique Saint Dominique de Djunang-Bafoussam
Depuis 2007, l’ONG espagnole Fundación Recover Hospitales para África a signé une convention de collaboration avec le Centre Médicalisé Catholique Saint Dominique de Djunang-Bafoussam, dans le Diocèse de Bafoussam, région de l’Ouest du Cameroun, à travers la Congrégation des Sœurs Dominicaines de l’Anunciata. Il s’agit à travers cette collaboration de mutualiser les efforts afin de permettre aux populations les plus défavorisées de cette zone rurale d’avoir accès aux soins de santé de qualité à un coût abordable. Plusieurs actions ont donc été menées dans ce sens, avec un accent particulier sur l’amélioration de la santé maternelle. Continuar leyendo «Implication de Fundación Recover dans l’amélioration de la santé maternelle dans le district de santé de la Mifi à Bafoussam, Région de l’ouest du Cameroun»