“Una incidencia como la que tenemos aquí, afectando con la misma virulencia a los países del África Subsahariana, sería una catástrofe sin paliativos”
Valoraciones de Quique Bassat
Pediatra y experto en malaria (IS Global)
Valoraciones de Quique Bassat
Pediatra y experto en malaria (IS Global)
Reflexiones de Jeanette Boniche
Directora médica del Hospital General de Referencia de Kanzenze (RD Congo)
Declaraciones de Arturo García
Médico en el Hospital San Martín de Porres (Camerún)
Entrevista a Chema Caballero
Periodista y experto en África, ahora en Benín
Entrevista a Manuel Lago
Consejero técnico en el Centro Médico-social Walé, en Costa de Marfil
La malaria sigue siendo la enfermedad más mortal del continente africano
¿Sabías que la malaria sigue siendo la principal causa de muerte en África? A pesar de la aparición del covid-19 –que ya ha provocado 24.464 muertes en esta región del mundo– , el paludismo es la enfermedad más mortal que afronta el continente. Afecta en su mayoría a los más pequeños y aún no se ha desarrollado una vacuna oficial, a pesar de causar más de 400.000 fallecimientos tan solo en 2019.
Continuar leyendo «La principal causa de muerte en África no es el coronavirus»Hace tan solo un mes cerramos un año complicado. Pero en esa complejidad, aprendimos, nos adaptamos y reorientamos nuestro trabajo. En Fundación Recover seguimos al pie del cañón, con ganas, ideas y energías renovadas para seguir mejorando la salud de miles de personas en África subsahariana.
¿Tienes curiosidad por saber cómo hemos desarrollado nuestro trabajo a pesar de la nueva situación? Aquí te contamos las claves que han marcado nuestro 2020.
Continuar leyendo «Grandes hitos que han marcado nuestro 2020»«Reforzamos nuestros proyectos en África para que la pandemia no suponga un punto final a los avances conseguidos, sino tan solo un punto y seguido»
A principios de 2020, decidimos poner en marcha una campaña para luchar contra la malaria en Camerún. Con la inesperada aparición de la pandemia las cosas se complicaron, pero decidimos seguir adelante. ¿Quieres saber cómo y por qué lo hicimos a pesar de las dificultades? ¡Te lo contamos!
Continuar leyendo «Una campaña contra la malaria en plena pandemia mundial»On souhaite gagner le pari de la meilleure offre de soins de santé avec vous
Pendant l’année 2020, qui vient de finir, le programme de Formation a continué sa trajectoire en aidant les professionnels africains à développer et renforcer leurs capacités sanitaires. Plusieurs professionnels provenant de différents centres de santé ont bénéficié de formations sanitaires, telles qu’en Pédiatrie, Soins Infirmiers, Épidémiologie, Cytopathologie, et d’autres.
En 2020, plusieurs Projets ont été réalisés à savoir entre autres :
Le programme pionnier de Fundación Recover a été touché par la pandémie en 2020. Malgré cela, deux personnes ont bénéficié les premiers mois de l’année d’un traitement en Espagne, Aimée de la RD Congo et Ninadu Cameroun. Les deux ont laissé l’Espagne au milieu du COVID-19 pour rentrer dans leurs pays d’origine afin d’y poursuivre leur rétablissement complet.
L’envoi de médicaments au Burkina Faso nous a permis d’apporter notre soutien aux ex patients cardiaques ayant été opérés grâce à la Fundación Recover et qui ont des difficultés à acheter leurs médicaments. Grâce à la collaboration de notre coordinateur social à Ouagadougou, plusieurs patients en situation de précarité ne pouvant pas eux-même financer leur traitement ont bénéficié des dons de médicaments indispensables pour la survie de leur cœur.
L’année 2020 a commencé sous de bons auspices pour la Télémédecine qui avait alors défini un programme d’action bien échafaudé quand survint la vilaine pandémie qui bouleversa le système mondial, obligeant les uns et les autres à redéfinir leur mode opératoire et à réorienter leurs priorités. Bien que nous ayons été affectés notre activité étant majoritairement virtuelle nous avons quand même pu réaliser certaines de nos activités.
Malgré la situation de crise et la baisse de l’activité (fuite des patients des hôpitaux et la ruée vers la médecine traditionnelle), nous avons eu environs 290 cas cette année soit une moyenne de 26 cas/mois, de 60 centres et plus de 200 membres. Le développement des activités purement virtuelles aura aussi contribué à améliorer les choses et nous permet d’amorcer 2021 avec beaucoup plus de sérénité.
La Fundación Recover a initié de nouvelles conventions de collaboration cette année avec le Cabinet médical Notre Dame de la Merci de la congrégation des Mercedaires.
Recover a entamé cette année 2020 la procédure de légalisation de la Fondation au Cameroun. Elle s’est aussi dotée de locaux pour abriter l’équipe locale. Ils sont situés dans l’enceinte du Cabinet médical tout près du foyer Saint Augustin et juste avant la chefferie Minkan en allant vers Nsimalen.
Il a été créé cette année plusieurs plateformes d’échange parmi lesquels les fora Whatsapp afin de rendre l’information plus fluide et promouvoir l’interaction.
En vue de la situation peu stable due à la pandémie de la Covid-19, pour cette nouvelle année 2021 depuis Fundación Recover nous voulons mettre en exergue les formations online. Nous avons remarqué dans cette année de crise que le meilleur moyen pour pouvoir être plus connectés avec nos partenaires africains, vu que nous ne pouvons pas voyager au terrain et nous voir directement, est la communication virtuelle.
Grâce aux nouvelles technologies nous pouvons nous rapprocher de vous, nos collaborateurs africains et en plus, nous pouvons atteindre beaucoup plus du monde.
Voici une enquête sur les possibles formations online pour cette année 2021, faites-nous vos apports, svp. Nous voulons être à vos côtés pour aider vos centres à se développer davantage!
Le 26 Novembre 2020, la communauté covid-19 a organisé un webinaire sous la direction de l’équipe de volontaires covid-19 de l’Hôpital Universitaire Fundación Jiménez Díaz de Madrid.
Il s’est agi pour les participants de comprendre la situation actuelle de la pandémie en Europe, précisément en Espagne et de savoir comment traiter les cas bénins liés à cette maladie. A travers un jeu de questions-réponses les uns et les autres ont exploré les différentes facettes de la pandémie. Bien que ce débat soit intéressant les africains ont exprimé le désir de débattre sur des thèmes en rapport avec l’Afrique notamment : la résilience de l’Afrique face à la COVID-19 ou encore l’apport de la pharmacopée africaine dans le traitement du Coronavirus.
Comme pour dire que Télémédecine c’est recevoir de l’autre et lui en apporter aussi.
« Chaque année, au moins 1,16 million de nouveau-nés meurent en Afrique » (1) de cause multiple parmi lesquelles l’asphyxie néonatale. Dans les pays développés, l’asphyxie néonatale concerne 3 à 5 nouveau-nés pour 1.000 naissances vivantes avec une morbidité élevée de l’ordre de 60% et un taux de mortalité de 25%. Au Cameroun, une enquête démographique et de santé rapportait en 2011 une incidence de 31 pour 1000 naissances.
En outre, une étude faite en 2013 à l’Hôpital Gynéco-obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé, montrait que l’asphyxie néonatale avait une prévalence de 80,5 pour 1.000 naissances (2). Elle est donc un sérieux facteur de risque pour les nouveaux- nés.
Face à cette situation désastreuse la communauté « Expert en Soins Hospitaliers d’enfants » sous l’égide du Dr. Katie Badillo, pédiatre, a organisé un webinaire sur « Insuffisance respiratoire aigüe » afin de renforcer la capacité des participants sur les bons gestes en tenant compte de leur situation de travail (précarité et insuffisance des infrastructures). Le cocteur leur a montré des manœuvres indispensables à faire aux enfants qui arrivent avec des problèmes respiratoires aux urgences. Concrètement, il s’agit :
Les participants en sont ressortis satisfaits de ce webinaire jugé plus pratique et utile pour eux.
(1) Donnons sa chance à chaque nouveau-né de l’Afrique, Partenariat pour la Santé maternelle, néonatale et infantile (PMNCH)
(2) Asphyxie néonatale au Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya: aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs ; Fabiola TCHOUANKEU KOUNGA
Département de pédiatrie, Faculté de médecine de l’université de Yaoundé I, June, 2015
La fête deNoel ou de nativité est devenue depuis des années un rituel pour de nombreuses familles. Cette fête chrétienne symbolise la naissance de Jésus Christ le sauveur. Comme dans la plupart des pays elle concerne beaucoup plus les chrétiens à l’instance de ceux d’obédience catholique. Les populations du Cameroun ne loupent pas cette occasion de magnifier leur foi chrétienne, mais de plus en plus le coté festif a pris le pas sur la méditation. Comment les familles célèbrent elles la fête de Noel au Cameroun ?
Au Cameroun les préparatifs de la fête de Noël différent d’une ville à l’autre et au niveau des familles, il existe un gap entre les familles riches et celles dites pauvres. Dans les grandes métropoles comme Yaoundé et Douala les rues sont pavoisées de guirlandes lumineuses donnant ainsi une embellie à la ville. Les enseignes des commerces ne sont pas en reste chacun y va dans sa créativité, « père Noël », sapins ornent l’intérieur et les faces extérieures de ces différents commerces.
Dans les zones rurales c’est-à-dire des villages ces décors féériques des grandes villes ne s’y trouvent pas, ceci s’explique par le manque de moyens financiers de certaines communes. Dans des églises, surtout catholiques un programme spécial est mis en place : baptême pour les enfants de moins de cinq ans, prières, adoration, louanges. Une décoration spéciale est mise en place avec des crèches qui accueillent l’Enfant Jésus.
La fête de Noël est considérée à tort ou à raison comme la fête des enfants, c’est ainsi que dans les écoles maternelles et certaines institutions publiques des cérémonies d’arbre de Noël sont organisées. Au cours de celles-ci des cadeaux sont remis respectivement aux écoliers de ces écoles maternelles et enfants des différents responsables des institutions publiques.
La fête de Noël est aussi l’occasion où certaines âmes de bonne volonté marquent leur élan de solidarité à l’endroit des enfants démunis surtout ceux qui se trouvent dans des orphelinats. Cet élan de solidarité se traduit par les visites dans ces orphelinats, et les initiateurs y vont avec des mains pleines de cadeaux, de produits de première nécessité (riz, poissons, huile…). Leur but est de donner du sourire à ces enfants vulnérables.
Au niveau des familles, chacune y va de sa bourse, celles qui ont les moyens financiers conséquents se font plaisir par la décoration de leurs domiciles avec des sapins aux couleurs de Noël, plus loin elles font plaisir à leurs enfants en les emmenant dans des parcs attractifs(manèges), et aussi en leur offrant de nombreux cadeaux. Les familles pauvres se contentent juste du strict minimum, à savoir préparer à manger si jamais moyens il y a.
L’une des conséquences négatives pendant cette fête est l’inflation des prix des marchandises ou jouets qu’on observe sur le marché. Certains commerçants véreux et cupides pratiquent de la spéculation avec une augmentation excessive des prix de ces marchandises. Pour eux c’est le moment de maximiser les gains.
L’année 2020 aura été marquée par la crise sanitaire la pandémie à covid-19. Cette pandémie continue d’impacter négativement tous les acteurs d’activités. A coup sûr Noël 2020 aura une célébration particulière, car les grands lieux de rassemblement (parcs, manèges) connaitront une baisse sur le taux de visites au regard du respect des mesures barrières. Il y aura aussi une décroissance des initiatives dans l’élan de solidarité à l’endroit des enfants vulnérables car les moyens financiers faisant défaut.
Auteur : Atchomi Aristide Narcisse, Bénévole à la Dypamak et Fundacion Recover