La Fundación Recover vous souhaite une bonne et heureuse année 2021
On souhaite gagner le pari de la meilleure offre de soins de santé avec vous
Points saillants de nos activités en 2020:
1. Programme de Formation : renforçant l’avenir
Pendant l’année 2020, qui vient de finir, le programme de Formation a continué sa trajectoire en aidant les professionnels africains à développer et renforcer leurs capacités sanitaires. Plusieurs professionnels provenant de différents centres de santé ont bénéficié de formations sanitaires, telles qu’en Pédiatrie, Soins Infirmiers, Épidémiologie, Cytopathologie, et d’autres.
2. Programme des Hôpitaux : un réseau de santé
En 2020, plusieurs Projets ont été réalisés à savoir entre autres :
- Le projet de prise en charge gratuite du paludisme des enfants de 0 à 10 ans dans les centres de santé d’Akon, de Nkolekong et d’Obout.
- Le projet de construction du bloc de kinésithérapie Saint Rosaire de Mbalmayo.
- Le projet de covid-19 avec l’appui en équipement et matériels divers de plusieurs centres de santé au Cameroun (Bikop, St Rosaire de Mbalmayo, Monavebe, Obout, Djunang , Insolafrica, Mercedaires, Mvogt Betsi, Kueka, Dschang, Batcham, Leboudi, Njissé, Bamendjou, Nkolondom, Akono, Ngonvayang).
- Le projet d’appareil de numération Akono
- Le projet de banque de sang de Mvogt Betsi…
3. Programme de Patients: des opportunités qui guérissent
Le programme pionnier de Fundación Recover a été touché par la pandémie en 2020. Malgré cela, deux personnes ont bénéficié les premiers mois de l’année d’un traitement en Espagne, Aimée de la RD Congo et Ninadu Cameroun. Les deux ont laissé l’Espagne au milieu du COVID-19 pour rentrer dans leurs pays d’origine afin d’y poursuivre leur rétablissement complet.
L’envoi de médicaments au Burkina Faso nous a permis d’apporter notre soutien aux ex patients cardiaques ayant été opérés grâce à la Fundación Recover et qui ont des difficultés à acheter leurs médicaments. Grâce à la collaboration de notre coordinateur social à Ouagadougou, plusieurs patients en situation de précarité ne pouvant pas eux-même financer leur traitement ont bénéficié des dons de médicaments indispensables pour la survie de leur cœur.
4. Programme de Télémédecine : la santé qui connecte
L’année 2020 a commencé sous de bons auspices pour la Télémédecine qui avait alors défini un programme d’action bien échafaudé quand survint la vilaine pandémie qui bouleversa le système mondial, obligeant les uns et les autres à redéfinir leur mode opératoire et à réorienter leurs priorités. Bien que nous ayons été affectés notre activité étant majoritairement virtuelle nous avons quand même pu réaliser certaines de nos activités.
- Le suivi et l’accompagnement à distance des centres actifs. Il s’est agi de les encourager plus que jamais à l’utilisation de la plateforme vu le contexte de distanciation sociale instaurée par la pandémie. C’est vrai que nos centres ont beaucoup souffert de l’effet corolaire de la pandémie. En effet la psychose crée par la Covid 19 a favorisé les fuites massives des patients des centres de santé et la ruée vers la médecine traditionnelle. Ce qui a affecté la participation de plusieurs centres de santé sur une longue période. Mais depuis le mois de Novembre cette situation est en train de changer.
- L’intégration de nouveaux centres : Bien que le contexte ne soit pas favorable nous avons quand même pu intégrer de nouveaux centres de santé dans le programme : L’université catholique d’Afrique centrale ; le centre hospitalier catholique Claudia Echernier de Leboudi , le cabinet médical Saint Martin de Porres de Kpapkamé (Bénin) Le centre de santé Sainte Marie Mère de Dieu . En outre, face aux bienfaits du programme dans les centres, l’Evêque d’OBALA a donné son accord pour que Recover puisse implémenter la télémédecine dans les centres du Diocèse. Bien que la pandémie ait ralenti les choses, nous avons entamé le processus de mise en œuvre du programme dans deux centres : le centre de santé intégré catholique d’Etam-Kouma et le centre de santé catholique de Mvom Nnam.
Malgré la situation de crise et la baisse de l’activité (fuite des patients des hôpitaux et la ruée vers la médecine traditionnelle), nous avons eu environs 290 cas cette année soit une moyenne de 26 cas/mois, de 60 centres et plus de 200 membres. Le développement des activités purement virtuelles aura aussi contribué à améliorer les choses et nous permet d’amorcer 2021 avec beaucoup plus de sérénité.
5. Convention de partenariat
La Fundación Recover a initié de nouvelles conventions de collaboration cette année avec le Cabinet médical Notre Dame de la Merci de la congrégation des Mercedaires.
6. Gestion administrative
Recover a entamé cette année 2020 la procédure de légalisation de la Fondation au Cameroun. Elle s’est aussi dotée de locaux pour abriter l’équipe locale. Ils sont situés dans l’enceinte du Cabinet médical tout près du foyer Saint Augustin et juste avant la chefferie Minkan en allant vers Nsimalen.
7. Animation du réseau
Il a été créé cette année plusieurs plateformes d’échange parmi lesquels les fora Whatsapp afin de rendre l’information plus fluide et promouvoir l’interaction.
Titres de l’actualité
1. Formation online
En vue de la situation peu stable due à la pandémie de la Covid-19, pour cette nouvelle année 2021 depuis Fundación Recover nous voulons mettre en exergue les formations online. Nous avons remarqué dans cette année de crise que le meilleur moyen pour pouvoir être plus connectés avec nos partenaires africains, vu que nous ne pouvons pas voyager au terrain et nous voir directement, est la communication virtuelle.
Grâce aux nouvelles technologies nous pouvons nous rapprocher de vous, nos collaborateurs africains et en plus, nous pouvons atteindre beaucoup plus du monde.
Voici une enquête sur les possibles formations online pour cette année 2021, faites-nous vos apports, svp. Nous voulons être à vos côtés pour aider vos centres à se développer davantage!
3. Session covid-19
Le 26 Novembre 2020, la communauté covid-19 a organisé un webinaire sous la direction de l’équipe de volontaires covid-19 de l’Hôpital Universitaire Fundación Jiménez Díaz de Madrid.
Il s’est agi pour les participants de comprendre la situation actuelle de la pandémie en Europe, précisément en Espagne et de savoir comment traiter les cas bénins liés à cette maladie. A travers un jeu de questions-réponses les uns et les autres ont exploré les différentes facettes de la pandémie. Bien que ce débat soit intéressant les africains ont exprimé le désir de débattre sur des thèmes en rapport avec l’Afrique notamment : la résilience de l’Afrique face à la COVID-19 ou encore l’apport de la pharmacopée africaine dans le traitement du Coronavirus.
Comme pour dire que Télémédecine c’est recevoir de l’autre et lui en apporter aussi.
2. Insuffisance respiratoire aigue
« Chaque année, au moins 1,16 million de nouveau-nés meurent en Afrique » (1) de cause multiple parmi lesquelles l’asphyxie néonatale. Dans les pays développés, l’asphyxie néonatale concerne 3 à 5 nouveau-nés pour 1.000 naissances vivantes avec une morbidité élevée de l’ordre de 60% et un taux de mortalité de 25%. Au Cameroun, une enquête démographique et de santé rapportait en 2011 une incidence de 31 pour 1000 naissances.
En outre, une étude faite en 2013 à l’Hôpital Gynéco-obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé, montrait que l’asphyxie néonatale avait une prévalence de 80,5 pour 1.000 naissances (2). Elle est donc un sérieux facteur de risque pour les nouveaux- nés.
Face à cette situation désastreuse la communauté « Expert en Soins Hospitaliers d’enfants » sous l’égide du Dr. Katie Badillo, pédiatre, a organisé un webinaire sur « Insuffisance respiratoire aigüe » afin de renforcer la capacité des participants sur les bons gestes en tenant compte de leur situation de travail (précarité et insuffisance des infrastructures). Le cocteur leur a montré des manœuvres indispensables à faire aux enfants qui arrivent avec des problèmes respiratoires aux urgences. Concrètement, il s’agit :
- D’appliquer le triangle d’évaluation pédiatrique
- Reconnaître l’origine du problème respiratoire et l’importance de l’oxygénation
- Comment fabriquer un appareil de ventilation en pression positive continue dans certains services d’urgences
Les participants en sont ressortis satisfaits de ce webinaire jugé plus pratique et utile pour eux.
(1) Donnons sa chance à chaque nouveau-né de l’Afrique, Partenariat pour la Santé maternelle, néonatale et infantile (PMNCH)
(2) Asphyxie néonatale au Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya: aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs ; Fabiola TCHOUANKEU KOUNGA
Département de pédiatrie, Faculté de médecine de l’université de Yaoundé I, June, 2015